En France, un encadrement des appellations « restaurateur » et « restaurant » est proposé
Le 13 novembre dernier, l’Assemblée nationale française a enregistré une proposition de loi visant à déterminer les conditions d’utilisation des appellations « restaurateur » et « restaurant ». S’inspirant de la réglementation adoptée en 1998 pour les boulangers (voir articles L121-80 à L121-82 du Code de la consommation), cette dernière recommande que les deux appellations soient réservées uniquement aux professionnels qui assurent la fabrication de leurs plats sur place, et à base de produits bruts ; assurant ainsi une valorisation de la qualité des produits qui sont proposés aux clients.
La mise en place d’une telle loi au Québec pourrait assurément changer le portrait de la restauration dans la province. Avec les années, l’industrie a peut-être fermé les yeux sur les moyens d’imposer une certaine barrière à l’entrée pour éviter que des amateurs ayant des moyens financiers s’improvisent restaurateurs ou aubergistes, contribuant ainsi à l’inondation du marché.