Coupe Georges Baptiste Internationale : Le service gagnant de Sara
Reconnaissance de spiritueux, flambage de steak, découpe de saumon fumé, préparation et service d’un café… Le 27 avril dernier, de jeunes compétiteurs issus des quatre coins du globe s’affrontaient lors la sixième édition de la Coupe Georges Baptiste Internationale. Le prestigieux concours, qui connaît également une déclinaison française et une version européenne, vise à mettre en avant le service en restauration et les techniques de salle.
Au milieu des candidats slovènes, japonais, danois,…, une jeune Québécoise de 19 ans, Sara Weber, est parvenue à tirer son épingle du jeu pour décrocher une splendide médaille de bronze dans la catégorie Étudiants. « Lorsque j’ai entendu mon nom, j’ai explosé de joie et les larmes sont montées rapidement. Mon cœur battait tellement vite », souffle-t-elle.
Ce brillant résultat et cette place sur le podium sont venus couronner les nombreux efforts consentis au fil des derniers mois par la demoiselle originaire de Rosemère. « Comme on a appris relativement tard en quoi consisteraient les épreuves lors de la compétition, on s’est entraîné dans de nombreux domaines : la tenue, l’estime de soi, la présentation… On a aussi beaucoup travaillé les dégustations et les techniques de flambages. »
Des exercices et répétitions qui s’avérèrent bien utiles puisqu’une fois arrivée à Paris, Sara découvre que la première épreuve n’est autre que le service d’une crêpe flambée. « J’étais préparée, je savais le faire, mais une fois sur place, j’ai paniqué, j’ai stressé, confie-t-elle. Mais j’ai respiré un grand coup et je me suis dit que j’avais une chance incroyable d’être là et que je devais donner mon maximum. »
Remise de ses émotion et armée de son plus grand sourire, l’étudiante de l’École hôtelière de Laval survolera les épreuves suivantes. « Elle m’a épatée, témoigne son enseignante Josée Lemay. Son travail acharné lui a permis de maîtriser les aspects techniques, mais c’est surtout sa personnalité, son comportement durant la compétition qui m’ont le plus impressionnée. On n’exige pas que nos élèves ramènent une médaille, on exige qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. »
Alors qu’elle a achevé en janvier dernier sa formation en service de la restauration, Sara Weber entamera, dans les prochains mois, un programme de sommellerie, toujours au sein de l’établissement lavallois. Et elle semble déjà attendre avec impatience le prochain concours. « J’ai adoré l’expérience et je pense en avoir appris beaucoup en quelques temps. »
Moins médiatisé que les autres métiers de la restauration, le service attire pourtant chaque année plusieurs dizaines de candidats. « Et ceux qui, parmi eux, comprennent que c’est une fonction variée, ceux qui ont la plus grande curiosité, ceux-là peuvent aller loin. Très loin », indique Josée Lemay. Sara, elle, se sent en salle comme un poisson dans l’eau. « La diversité des connaissances qu’il faut maîtriser, c’est un défi incroyable, un défi permanent, sourit-elle. Il faut sans cesse s’améliorer, sans cesse mettre ses connaissances à jour. Et ce n’est qu’en visant cette excellence qu’on pourra espérer contenter pleinement le client. Les défis ne manquent pas... et j’adore ça ! »
Soulignons que dans la catégorie Professionnels, une autre élève de l’École hôtelière de Laval, Stéphanie Lapierre-Croussette, s’est classée 4e sur 7 candidats. Félicitations à elle !
(Sur la photo, de gauche à droite : Stéphanie Lapierre-Croussette, Josée Lemay, Sara Weber / Crédit photo : Ecole hôtelière de Laval)
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