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Connaissez-vous Yao ?

 
29 juin 2017 | Par Catherine Maisonneuve

Nongyao Truadmakkha, d’origine thaïlandaise, est sous-chef à l’Auberge Saint-Gabriel depuis plus de deux ans. Elle a travaillé aux côtés du chef Ola Claesson à créer un menu de cuisine française pour le populaire restaurant situé dans un immeuble historique du Vieux-Montréal. Pourtant, depuis quelques semaines, celle que tout le monde appelle Yao a un nouveau rôle. Elle a été promue chef de jour et offre désormais un menu de cuisine thaïlandaise, et ce, toujours à l’Auberge.

« J’ai pris les commandes des cuisines le midi et nous offrons désormais un menu thaï, qui est offert de jour seulement. C’est une sorte de test, on n’a jamais fait ça avant, confie la dynamique chef de cuisine. »

Yao fait partie de l’équipe de l’Auberge depuis un moment déjà, mais c’est tout récemment que les propriétaires du restaurant lui ont demandé de prendre en charge les cuisines et lui ont donné carte blanche sur le menu.

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« Je suis d’origine thaïlandaise, et donc, c’est certain que lorsqu’on m’a donné le mandat de créer un menu, je voulais cuisiner ce que j’aime et connais. Il n’y a pas une grande communauté thaïe à Montréal et, selon moi, les restaurants ne sont pas nombreux et représentent mal notre cuisine typique. Je suis donc très heureuse de pouvoir proposer un menu qui, selon moi, fait honneur à ma culture. »

Pour celle qui a appris à cuisiner avec sa mère, qui tient un restaurant à l’extérieur de Bangkok, le nerf de la guerre de la cuisine thaïe, c’est le temps de préparation des mets. « Le résultat parle de lui-même, mais la cuisine thaïe en est une de précision. Chaque plat nécessite énormément de temps, précise-t-elle. Je sers des recettes qui sont également offertes au restaurant de ma mère, ce sont des plats typiques compliqués à réaliser. Mais, moi, je prends le temps de les faire. »

À titre d’exemple, la chef explique que la plupart des restaurants de Bangkok ne servent plus un plat communément appelé « Golden Purse » parce qu’il nécessite beaucoup trop d’étapes.  « C’est similaire à des rouleaux impériaux, mais beaucoup plus complexes dans la texture et la farce. Au final, ça ressemble à une sacoche, d’où son nom. C’est rare d’en trouver, parce que la seule façon de les réaliser, c’est de les faire à la main, un par un. »

Yao rend visite à sa mère (et à son restaurant) chaque année. « Ce restaurant appartient à ma famille depuis des générations, et aujourd’hui, c’est ma mère qui est aux commandes en cuisine. » En conclusion, la chef confie « C’est la première fois depuis mon arrivée à Montréal en 2009 que je cuisine de la nourriture thaïe. »

 

Mots-clés: Restauration

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