Conflits de travail dans deux établissements hôteliers
Suite à sa rencontre du 17 juillet dernier avec la direction de l’Hôtel et du GEOS Spa Sacacomie, le syndicat représentant les employés de l’établissement a décidé de déclencher la grève. La direction s’est dite très surprise de cette décision puisque selon elle, les conditions de travail de ses employés se comparent avantageusement aux conditions des autres établissements hôteliers situés en région.
La direction a laissé savoir par voie de communiqué qu’elle souhaite sincèrement la reprise des négociations sur des bases constructives et réalistes ainsi que la signature d’un nouveau contrat de travail dans les plus brefs délais. De plus, elle tient à ce que les discussions concernant le renouvellement de la convention collective se déroulent à la table de négociations. Depuis l’obtention du mandat de grève du syndicat, le comité de direction a mis en place un plan d’action afin que le service à la clientèle de l’Hôtel Sacacomie, situé à Saint-Alexis-des-Monts, soit maintenu quelle que soit la durée du conflit.
Du côté de Québec, les quelque 140 syndiqués du Château Bonne Entente pressent la direction de revoir ses positions pour éviter une grève en pleine saison estivale. (Voir le Post-Scriptum à propos de la signature survenue début août)
Les salaires, la part du montant des assurances collectives devant être pris en charge par l’employeur, la charge de travail des femmes de chambre ainsi que le caractère arbitraire de la répartition des sections de travail font partie des points en litige. Le syndicat et la direction sont également en désaccord quant à l’attribution des pourboires aux serveurs, au coût du stationnement pour les employés et au recours à des employés-cadres dans les cuisines du restaurant.
« Nous espérons ne pas avoir à déclencher la grève. Mais l’employeur doit comprendre que nous n’hésiterons pas s’il refuse de négocier sérieusement », déclarait le coordonnateur régional du Syndicat des Métallos, Réal Valiquette.
C’est un dossier à suivre...
