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Comment l’exploitant d’un commerce doit-il réagir lors d’un appel à la bombe ?

 
5 mars 2008 | Par Ginette Poulin

Le 14 février dernier vers 22 h, le 911 de Sherbrooke a reçu un appel à la bombe provenant d’une cabine téléphonique. L’individu qui téléphoné donnait une heure aux policiers pour trouver la bombe qu’il disait avoir dissimulée à l’intérieur du restaurant La Cage aux Sports situé sur la rue King Ouest. En fouillant le restaurant, qui n’avait pas été évacué, les policiers n’ont rien trouvé.

Dans un établissement commercial, lorsqu’un appel à la bombe est reçu ou qu’un colis suspect est découvert, qui se charge de déterminer s’il faut évacuer ou non ? Est-ce que l’exploitant du commerce doit automatiquement mettre tout son personnel au courant ou si, pour ne pas créer de panique, il doit attendre la décision des policiers à leur arrivée ?

Bien qu’aucune procédure officielle ne soit disponible pour la population, la direction des communications de la Sûreté du Québec mentionne que, dans la plupart des cas d’appel à la bombe, c’est le propriétaire des lieux qui décide s’il y a lieu d’évacuer avant l’arrivée des policiers. Certains établissements ont même des plans d’urgence déjà établis.

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Le propriétaire peut parfois décider d’évacuer sa clientèle, mais de garder son personnel sur place car, connaissant bien les lieux, le personnel peut détecter quelque chose d’inhabituel et en avertir les autorités à leur arrivée.

Souvent, comme ce fut le cas pour le restaurant La Cage aux Sports, de Sherbrooke, ce sont les policiers qui vont recevoir l’appel. Le propriétaire du commerce n’étant même pas au courant de la situation, les autorités décideront sur place de la procédure à suivre.

Dans le cas où un colis suspect est découvert et que la police et l’administration de l’immeuble ont été alertées, il est recommandé que le commerçant fasse évacuer les lieux immédiatement, en commençant par les personnes situées le plus près du colis. Personne ne doit ouvrir, toucher ou déplacer le colis avant l’arrivée des équipes d’intervention.

Tous les cas n’étant pas identiques, les autorités s’entendent pour dire que la personne qui reçoit l’appel à la bombe ou qui découvre le colis suspect ne doit pas essayer de déterminer si la menace est réelle ou s’il s’agit d’un canular. Elle doit immédiatement appeler la police.

Quelques ressources à consulter

Le site Internet de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) offre une liste de directives à suivre ainsi qu’un formulaire à remplir lors d’un appel à la bombe.
Accéder aux directives de la GRC

Dans le document Conseils pratiques ; Prévoir l’imprévu, le gouvernement du Canada offre aussi ses recommandations dans la rubrique « Vivre une situation d’urgence ».
Accéder au document PDF

Mots-clés: Québec (province)
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