COVID-19 : Les informations HRI de ce vendredi 1er mai

1er mai 2020

Pas une heure sans qu’une nouvelle information entourant la COVID-19 ne tombe dans les boites courriel de notre rédaction. Le HRImag a donc décidé, jusqu’à nouvel ordre, de vous proposer, en un seul endroit, toutes les informations concernant le désormais célèbre coronavirus et son impact sur l’industrie des HRI.

MTY s’attend à deux trimestres affectés de façon négative

Dans un communiqué annonçant ses (très bons) résultats du premier trimestre 2020 (clos le 29 février dernier), le groupe MTY a convenu que, « bien que l’impact de la pandémie de COVID-19 ait eu un effet minime sur nos résultats du premier trimestre, nous nous attendons à ce qu’au moins les deux prochains trimestres soient affectés de façon négative ». Le groupe a pris, dès mars, des mesures pour « assurer le bien-être et la sécurité de nos employés, de nos franchisés et de nos clients, ainsi que la continuité de nos opérations et de nos activités » et pour réduire les coûts et les dépenses en trésorerie et limiter l’impact sur les liquidités. « Nous avons clos le premier trimestre avec une situation financière solide, grâce à une encaisse de 56,8 millions de dollars et à des facilités de crédit disponibles de plus de 160 millions de dollars. Avec la visibilité dont nous disposons à ce jour, nous prévoyons utiliser approximativement 10 millions de dollars en trésorerie au cours du deuxième trimestre, puisque nos mesures de réduction des coûts ont mis un certain temps à porter effet, et nous espérons être près du seuil de rentabilité des fonds autogénérés au troisième trimestre », indique Eric Lefebvre, chef de la direction de MTY.

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« À court terme, notre objectif principal consiste à rouvrir les restaurants temporairement fermés en rétablissant la confiance des clients grâce à la mise en œuvre de mesures de sécurité appropriées et à l’ajustement de notre façon de servir les clients. Notre stratégie à long terme demeure intacte, car nous croyons que nos bannières pourront retrouver l’élan positif que nous avons connu au premier trimestre », a conclu Eric Lefebvre.

Pour QS, « aucun travailleur ne devrait mettre sa santé à risque »

En ce 1er mai, journée internationale des travailleurs et des travailleuses, Québec solidaire demande au gouvernement de garantir un « droit de retrait sanitaire » pour tous les employé.e.s à risque, indique le porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, dans un communiqué. « Le déconfinement ne doit pas se faire sur le dos des travailleurs et travailleuses, et la santé des gens doit passer avant l’économie. Personne ne devrait avoir à choisir entre sa vie et son travail. Les personnes les plus menacées par la COVID-19 doivent pouvoir rester à la maison sans craindre d’être congédiées. Le gouvernement doit exiger des entreprises qu’elles acceptent que ces employés se retirent du travail temporairement. » Québec solidaire appelle donc à la mise en place d’un « droit de retrait sanitaire temporaire qui permettrait aux travailleurs et travailleuses à risque de ne pas se présenter au travail tout en conservant leur lien d’emploi, sans subir des mesures disciplinaires ou un congédiement ».

« Les premiers à être frappés, les derniers à en sortir »

En entrevue avec La Presse, Christiane Germain, coprésidente et chef de la direction du Groupe Germain, a souligné que les hôteliers étaient « les premiers à être frappés et [...] les derniers à en sortir ».

« On a dû mettre à pied 85 % de notre personnel que l’on va reprendre graduellement avec la reprise des activités. C’est sûr que le service de la dette en prend un coup et que l’on prend les mesures adéquates. [...] On n’a jamais vu une crise de cette ampleur, tout va être retardé, il faut s’adapter. »

À lire en intégralité sur lapresse.ca

« Oui, il y aura un été touristique », selon la ministre Proulx

Dans un dossier paru dans Le Journal de Québec, la ministre du Tourisme Caroline Proulx assure « qu’il y aura un été touristique au Québec » et se dit confiante « que l’industrie sera fin prête pour la relance quand les autorités de la santé publique donneront le feu vert, et qu’il sera possible de s’évader, localement, malgré les contraintes. [...] Le Québec, c’est tout sauf un prix de consolation. On a une opportunité en or de se réapproprier le territoire québécois. »

À lire en intégralité sur journaldequebec.com

(Avec communiqués et médias. Crédit photo : Jonathan Borba / Pexels)

Mots-clés: Revue de presse
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