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COVID-19 : Les informations HRI de ce mardi 21 avril

 
21 avril 2020

Pas une heure sans qu’une nouvelle information entourant la COVID-19 ne tombe dans les boites courriel de notre rédaction. Le HRImag a donc décidé, jusqu’à nouvel ordre, de vous proposer, en un seul endroit, toutes les informations concernant le désormais célèbre coronavirus et son impact sur l’industrie des HRI.
 

Hôtellerie : Logis dénonce les pratiques « indécentes » des OTA

Les relations entre les plateformes de réservation et les hôteliers se tendent, relate l’Écho Touristique. La crise de la Covid-19 a visiblement jeté un froid entre les hôteliers et les plateformes de réservation en ligne. Au point d’inciter Logis Hôtels, qui représente 17 000 hôteliers indépendants en France, à dénoncer des « pratiques indécentes » d’acteurs tels que Booking, Expedia et Egencia – entre autres, et à des degrés divers – leur reprochant d’avoir « rejoint le club de cyniques », et « révélé leur vrai visage », pendant cette crise sanitaire.

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L’article fait mention d’un communiqué relatant notamment des modifications unilatérales des conditions de vente à effet immédiat, mais aussi des remboursements forcés des réservations. « Les OTA contournent la loi française et assèchent les trésoreries des hôtels, déplore Karim Soleilhavoup, à la tête de Logis Hôtels depuis un peu plus de deux ans et demi. Il faut se souvenir qu’avec les grèves et les Gilets jaunes, l’année 2019 avait déjà été une année compliquée pour l’hôtellerie. Les hôteliers avaient voulu s’assurer un peu de cash en proposant des offres à prix plus attractifs, mais non annulables et non remboursables. Et là, on leur impose de rembourser les clients, à un moment où ils ont besoin de cash. »

Alors que la reprise se prépare, Logis Hôtels en appelle donc à un comportement solidaire et citoyen de la part des clients, avec une campagne de communication diffusée sur les réseaux sociaux sur le thème « Citoyens, vos réservations sont nos emplois ! ». Et de dénoncer au passage le modèle d’affaires et la fiscalité de ces entreprises.

Pour avoir accès à l’intégralité de cet article de l’Écho Touristique : cliquez ici.

Lettre ouverte aux instances gouvernementales

Différentes associations d’entreprises ont envoyé une lettre ouverte aux gouvernements afin de demander une mise en place de mesures de soutien d’urgence pour les petites et moyennes organisations, notamment les commerces de proximité. L’ARQ a d’ailleurs uni sa voix à celles des autres associations. En voici un extrait­ :

« Parfois, il arrive qu’un patient soit placé en coma artificiel afin de faciliter sa guérison d’une quelconque maladie. Mis dans cet état d’inconscience, il est alimenté par un respirateur qui lui assure de l’oxygène durant toute cette période d’arrêt nécessaire. Sans ce soutien crucial, il ne pourrait pas survivre aux soins qui lui sont prodigués.

Au Québec, ce sont nos commerçants qui ont été placés en arrêt obligatoire ou en marche très lente. Ils ont répondu présents et ont obtempéré pour limiter la propagation du virus. En même temps, ils ont vu leurs ventes fondre drastiquement. Selon les données du sondage datant du 13 avril de la FCEI, la moitié des PME québécoises (53 %) a vu ses ventes diminuer de plus de 75 % depuis le début de cette crise. Les petits commerces ont aujourd’hui besoin d’oxygène, car sinon, ils ne survivront pas.

Au Québec surtout, cet oxygène est principalement sous forme de prêts. Sonnés par la crise sanitaire et par les pertes de revenus, les commerçants doivent donc rembourser cette aide financière plus tard, sans oublier les intérêts. Un prêt, c’est un poids supplémentaire qui ferait céder même les bonnes structures organisationnelles. Pourquoi ? Parce que, suite à cette crise, qui les a plongé dans un coma artificiel, les mesures sanitaires résiduaires continueront d’imposer des limites à la consommation et à l’achalandage dans les commerces, les bars et les restaurants.

Aujourd’hui, nous sommes plusieurs organisations à unir nos voix pour demander plus aux gouvernements, notamment à celui du Québec, pour mettre en place rapidement une mesure d’aide directe aux entreprises pour leur permettre d’affronter les frais fixes toujours bien présents. Plusieurs pays et provinces le font : la Saskatchewan offre 5 000 $ par entreprise et par mois pour assumer les frais fixes tels que le loyer. Le Danemark pour sa part offre aux petites entreprises obligées de fermer à cause de la crise de payer les charges comme le loyer, l’hypothèque, les frais d’assurance, l’électricité et le téléphone.

La mise en place d’une aide d’urgence assurera la survie du poumon économique de nos villes et protégera l’ensemble de notre écosystème. Nos rues animées par les commerces forgent l’identité sociale de nos quartiers et donnent de la richesse et de l’authenticité à toutes les villes du Québec. »
 

Régis Labeaume annonce une nouvelle mesure pour aider les restaurateurs cet été

Le maire de Québec a annoncé ce lundi une série de mesures totalisant 2,8 millions $ pour préparer l’été à Québec, anticipant le début du déconfinement à venir.

Un important rabais sera octroyé aux quelque 190 restaurateurs qui ouvriront leur terrasse, relate le Journal de Québec. Au lieu de 3 300 $ en moyenne, le permis municipal leur coûtera cet été seulement 50 $. La Ville se prive ainsi de 660 000 $, mais pour le maire, c’est important de « poser des gestes pour agrémenter la vie de nos concitoyens. Nous tentons d’aider la population à vivre cette période. On va tenter de se tricoter un été ». On évalue aussi la possibilité que les terrasses puissent déborder sur les rues afin de favoriser la distanciation sociale. Ainsi, certaines artères pourraient devenir piétonnes à certains moments de la semaine.

L’article spécifie que les mesures annoncées sont bien sûr tributaires des décisions de la santé publique. La Ville respectera les directives sur les distances. Mais la Ville veut prendre de l’avance dans sa préparation parce que « si on fait rien, il ne se passera rien », a exprimé Régis Labeaume.

Pour avoir accès à l’intégralité de cet article du Journal de Québec : cliquez ici.
 

L’industrie du tourisme durement touchée par la crise

Les plus récentes données de l’Enquête sur la population active (EPA) montrent que les nécessaires mesures d’atténuation des impacts de la COVID-19 ont durement frappé les travailleurs de l’industrie touristique. Voici le bulletin du Conseil québécois des ressources humaines en tourisme (CQRHT).

« Alors que le taux de chômage au Québec était de 8,8 % en mars, le taux de chômage pour le tourisme était de 20,1 %, soit presque deux fois et demie plus élevée que la moyenne québécoise.

On pourrait objecter qu’une baisse de l’emploi touristique en mars était à prévoir, étant donné que le mois de mars marque généralement un creux de l’emploi dans l’industrie touristique. Toutefois, lorsque nous comparons avec les données de l’année précédente, nous constatons que la variation des emplois enregistrée de février à mars 2020 est sans commune mesure à ce qui avait été observé durant la même période en 2019 : diminution des emplois de 2,8 % l’an dernier contre une diminution de 21,0 % cette année.

Ces données sont d’autant plus déconcertantes que la période de référence pour la collecte de l’EPA est la semaine du 15 au 21 mars, alors que les organismes et entreprises touristiques n’avaient pas encore tous été frappés par les interdictions d’ouverture. Les données du mois prochain fourniront sans doute un portrait plus représentatif de l’impact réel de la COVID-19 sur la main-d’œuvre de notre industrie. »
 

La National Restaurant Association demande l’adoption d’un « plan directeur pour la relance » afin d’aider l’industrie à survivre

L’ensemble de l’industrie américaine de la restauration a perdu les deux tiers de ses effectifs, soit plus de huit millions d’employés, à la suite des fermetures liées à la COVID-19, selon une nouvelle enquête nationale menée par la National Restaurant Association et qui inclut un nouveau plan de relance de l’industrie envoyé au Congrès ce lundi.

Son enquête a révélé que plus de 60 % des propriétaires de restaurants affirment que les programmes de secours fédéraux existants, y compris la loi CARES, ne leur permettront pas de garder leurs employés sur la liste de paie pendant la récession. L’enquête de l’Association menée auprès de 6 500 restaurants à travers le pays, a révélé que le secteur de la restauration avait perdu 30 milliards de dollars en mars, et qu’il était sur le point de perdre 50 milliards de dollars en avril, ainsi qu’une perte liée à la COVID-19 de plus de 240 milliards de dollars à l’échelle nationale d’ici la fin de l’année.

« L’industrie de la restauration a été la plus durement touchée par les mesures mises en place contre le coronavirus, subissant plus de pertes d’emplois que tout autre industrie au pays, a écrit le vice-président exécutif des affaires publiques, Sean Kennedy, aux dirigeants bipartites du Congrès. Le 18 mars, nous vous avons écrit pour vous avertir d’une perspective sombre pour le secteur de la restauration, alors que la pandémie débutait. Un mois plus tard, nous avons une image plus claire des graves défis qui nous attendent, et vous demandons une solution ciblée au nom d’une industrie qui fait partie intégrante de chaque communauté. »
 

Il n’y aura pas de grande réouverture pour les restaurants

Les serveurs masqués, les salles à manger à moitié vides et les commandes mobiles feront partie de la nouvelle réalité lorsque les restaurants ouvriront à nouveau leurs portes, note le magazine Eater.

Dans une récente conférence de presse pour discuter de la réouverture progressive des espaces publics en Californie, le gouverneur Gavin Newsom, un ancien restaurateur de San Francisco, s’est qualifié de « quelqu’un, comme vous, qui a hâte de sortir et de dîner ». Mais lorsque les restaurants de la Californie rouvriront - moins de 30 % d’entre eux pourraient fermer définitivement pendant la crise de la COVID-19, selon le lobby des restaurants de l’État - la table de Newsom pourrait ne plus ressembler à ce qu’elle était.

« Vous dînerez peut-être avec un serveur portant des gants, a suggéré le gouverneur lors de la conférence de presse, en s’appuyant sur les remarques précédentes de la directrice de la santé publique de Californie, Sonia Angell. Peut-être un masque facial, un dîner où le menu est jetable, où la moitié des tables de ce restaurant n’apparaissent plus, où votre température est vérifiée avant d’entrer dans l’établissement. »

Le message aux restaurateurs et aux clients est le suivant : ne vous attendez pas à une grande réouverture. Une ouverture progressive pourrait lui ressembler davantage.

Pour avoir accès à l’intégralité de cet article du magazine Eater : cliquez ici.
 

(Avec communiqués et médias. Crédit photo : Pixabay)

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