« C’est Bob le chef qui m’a donné le goût de cuisiner » - Antoine Martindale, boursier Grands Chefs Relais & Château
La ferme de ses grands-parents lui a permis d’établir un premier contact avec la nature et les animaux dès son jeune âge. Mais, c’est Bob le Chef qui a donné la piqûre de la cuisine à Antoine Martindale, jeune diplômé de l’ITHQ et récipiendaire d’une bourse Grands Chefs Relais & Châteaux.
« Bob publiait des vidéos sur un site web que je consultais fréquemment et il faisait des recettes super accessibles, comme un sauté à partir d’un paquet de ramens du dépanneur. Ça m’a rejoint, alors j’ai décidé de lui envoyer un message pour une journée carrière qu’on avait organisée en secondaire 4. Il m’a donc accueilli au M !sto [désormais fermé]. J’ai tripé de travailler avec lui et ça m’a donné le goût d’en faire mon métier », explique celui qui a complété une Formation supérieure en cuisine (2014) et en Cuisine professionnelle (2013) à l’ITHQ.
Occupant le poste de chef de partie garde-manger au restaurant Bouillon Bilk depuis maintenant deux ans et demi, Antoine a appris récemment qu’il avait remporté l’une des trois bourses de 35 000$, montant qui lui permettra d’enrichir son parcours d’une année de perfectionnement supérieur dans des établissements haut de gamme à l’international.
« Ces voyages-là, c’est l’opportunité de pouvoir me développer du côté professionnel, mais aussi personnel. Bref, de définir un peu plus mon style, d’apprendre, de rencontrer des gens et de créer mon réseau de contacts », poursuit le jeune homme de 23 ans.
Antoine passera donc trois mois dans trois maisons : Saison à San Francisco (fidèle représentant de la culture « farm to table ») ; L’Astrance à Paris (qui concocte des menus uniques pour chacune des tables, donc aucun menu fixe) ; Mugaritz en Espagne (spécialiste de la recherche, du développement et de l’innovation en cuisine).
« Après mes trois stages, si j’ai l’opportunité de continuer à l’un ou l’autre de ces restaurants, je vais la prendre. Sinon, je vais revenir à Montréal et travailler fort pour réussir à ouvrir un jour mon propre restaurant basé sur les produits locaux », conclut Antoine Martindale.
