Faits saillants des HRI au mois d’avril
Retour sur trois belles conférences qui se sont tenues à St-Hyacinthe, Sherbrooke et Longueuil.
Un contenu qui évolue dans le temps
Pour chacune d’entre elles, Robert Dion, le fondateur de HRImag, prend soin d’adapter l’information et les anecdotes à la ville et l’établissement qui le reçoivent. Ainsi, au centre de formation professionnelle (CFP) 24-Juin de Sherbrooke, Robert a donné l’exemple du chef Laurent Godbout, qui a étudié dans ce même centre, pour inspirer les étudiants : « Même en venant d’une petite ville, on peut avoir une grande carrière et participer au Bocuse d’Or ».
Le 5 avril, des restaurateurs, fournisseurs d’équipement et journalistes de la région étaient présents à l’hôtel Sheraton de St-Hyacinthe et la conférence s’est naturellement soldée autour d’un verre au restaurant Zibo ! pour prolonger la discussion sur la spécialisation du secteur et l’utilisation des nouvelles technologies. « C’était vraiment intéressant, on a bien fait de venir. Les gens ne réalisent pas à quel point on peut en apprendre avec juste une heure de conférence », nous confie le chef Roland Bambach, propriétaire de Calibré Cuisine à St-Hyacinthe.
Le lendemain, au CFP 24-Juin de Sherbrooke, l’ambiance était plus studieuse. Et pour cause, une cinquantaine d’étudiants et professeurs sont venus se renseigner sur les évolutions du secteur. L’attitude décontractée de Robert Dion amène le public à interagir avec lui tout au long de la conférence. Un professeur a d’ailleurs soulevé un point qui mérite réflexion : « Ce phénomène de repas à livrer est-il là pour rester ou va-t-il s’estomper ? ». Et pour les plus discrets, Robert Dion reste accessible pour un échange privilégié à la fin de la conférence.
L’importance des technologies
Le 12 avril, une vingtaine de personnes ont fait le déplacement à l’École hôtelière de la Montérégie de Longueuil. Nombreux sont les professionnels qui sont arrivés une demi-heure en avance pour partager leur réalité et réseauter. Ambiance plus professionnelle, propice aux affaires, donc.
« C’est la première fois que j’entendais parler de HRImag, fait savoir Judy Sorel. Je l’ai appris parce que je suis représentante chez Mayrand – l’un des partenaires de la conférence – et comme on nous a invités à venir avec des clients, c’est ce que j’ai fait ! L’événement est bien, il aborde vraiment toute la nouvelle technologie qui s’en vient et plus les années vont passer, plus il va y en avoir. »
L’intérêt est grand concernant les applications qui pourraient gérer les inventaires, les horaires ou encore calculer le food cost. D’autant plus que ses clientes, les sœurs Valérie et Catherine Michaud, ont pris possession du pub gourmand O’ St-Laurent à Beauharnois il y a moins d’un an. Si ce n’était pas la priorité lors de la reprise, elles ont bien l’intention de l’intégrer, d’autant plus qu’elles sont « nées avec ». « Mais il faut regarder les coûts associés aussi ! », souligne Valérie, qui gère la comptabilité tandis que sa sœur a toujours travaillé en restauration. Ensemble, elles réalisent leur rêve d’avoir une entreprise familiale qui a en plus l’avantage de se trouver dans leur ville natale et dans l’établissement où elles étaient elles-mêmes de « bonnes clientes ».
Les deux prochaines conférences d’avril auront lieu à Montréal le 26 et à Drummondville le 27. Réservez vos places dès maintenant pour y assister !
Faits saillants des HRI au mois d’avril
Une conférence intense et riche en contenu
Écran de projection déroulé, système de son et lumière ajusté et dernières éditions de notre magazine à disposition : mardi 26 avril, à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BanQ), nous vous attendions, fiers et impatients de vous rencontrer et de partager ce moment riche en idées et en réflexions avec vous. La conférence de notre éditeur Robert Dion a suscité de nombreuses réactions. Pour ce fait saillant, nous avons décidé de les mettre en lumière. Voici donc un retour sur l’évènement avec vos mots et avec nos images.
Aboubacar Any, Business France
« C’était une conférence vraiment riche mais aussi vraiment utile pour moi : en tant que conseiller auprès des entreprises touristiques qui veulent s’implanter au Québec, je dois être à la pointe en matière de marché et de tendances, et c’est vraiment assez difficile d’obtenir des informations auprès d’experts. »
Janie-Claude Viens, Concertation Montréal
« Merci pour cette conférence. À l’origine, je travaillais plus dans le textile vert, mais chez Concertation Mtl, dans le cadre du projet "Mon commerce zéro déchet", je dois aussi élargir mes connaissances sur le secteur alimentaire et celui de la restauration, et c’est ce qu’elle m’a permis. Et en plus, c’était une bonne occasion de se retrouver en présentiel ! »
Xavier Gret, Conseil québécois des ressources humaines en tourisme (CQRHT)
« Ce que dit Robert Dion, ça me rejoint tellement ! Si la conférence s’adressait à des médecins, il y aurait effectivement beaucoup de monde dans la salle aujourd’hui. C’est tellement ça notre industrie : la force de groupe, on doit l’avoir, c’est incontournable. On accompagne en formation des entreprises et on a du mal à avoir de la participation. Mais les employés, il faut les former, d’autant plus qu’on accueille maintenant des jeunes de 14 à 17 ans qui n’ont aucune connaissance en service à la clientèle de base. Sur dix entreprises qu’on accompagne en ce moment, il y en a huit qui n’ont pas de planification stratégique parce qu’elles n’ont pas de temps, elles sont occupées et il y a un manque de main-d’œuvre. Je sais que c’est dur.
Je comprends tellement qu’on est occupé, mais on doit apprendre à narrer nos entreprises : se poser, faire une photo de où on est pour aller où l’on veut. On a fait un sondage auprès de 4600 employés, et ce qu’ils veulent, c’est sûr, c’est un salaire plus haut. Ils veulent aussi en seconde position de bonnes conditions d’emploi, des avantages. Et en troisième position, c’est le développement durable : ils veulent des entreprises qui regardent l’environnement et l’impact du développement durable. Certains disent qu’ils n’ont pas le temps de s’en occuper, mais il y a des façons de faire, par exemple en donnant un montant annuel à ses employés qu’ils vont dépenser pour une cause pour le développement durable.
Aujourd’hui, je faisais un webinaire sur les retraités pour aller les chercher. Par exemple je ne vois pas d’annonce du tourisme dans la FADOQ, mais les autres le font. Il y a 27% des retraités au Québec qui regrettent d’être partis à la retraite et qui veulent revenir au travail ! Il y a du monde à aller chercher là ! Par contre, il faut être flexible parce qu’ils veulent travailler deux ou trois jours par semaine.
Bref, je suis tellement en accord avec tout ce qu’a dit Robert. Ça fait du bien de sortir et de voir que je ne suis pas tout seul à penser ça, au moins on est deux ! »
Merci à tous pour votre participation, vos retours d’expérience et vos observations, car ce sont elles qui nourrissent les réflexions et feront avancer l’industrie !
Les deux prochaines conférences d’avril auront lieu à Sainte-Marie-de-Beauce et à Québec les 16 et 17 mai prochains. Réservez vos places dès maintenant pour y assister :
