Au comptoir MarCel : Nouveau resto-caviste à Magog
- Ouverture officielle : 11 décembre 2020
- Nombre de places assises : 30 en salle, 30 en terrasse
- Propriétaires : Céline Gomez, Marco Duarte (chef)
Ce concept de restaurant, caviste et épicerie fine, ça faisait déjà quelques années qu’ils en rêvaient. Les contours en étaient d’ailleurs définis avant même de trouver le parfait emplacement sur la rue principale à Magog, raconte la copropriétaire Céline Gomez. Originaire de Montpellier, elle baigne depuis toute jeune dans l’univers de la restauration : « Ma famille était propriétaire de restaurants-bars sur la plage. J’y ai grandi, mais je ne pensais pas construire ma vie professionnelle autour de ça. Ce qui ne me semblait pas réalisable en France l’était pourtant ici. »
C’est lors d’un voyage à Montréal qu’elle retombe en amour avec le métier de serveuse, et aussi en amour tout court : au restaurant montréalais Portus Calle, où elle travaille en 2012, elle fait la rencontre de son partenaire de vie et d’affaires, Marco Duarte, qui lui est en cuisine.
Ils partent ensemble à l’aventure et travaillent dans les Alpes suisses pendant quelques années, avant de migrer en Colombie-Britannique. Ils y cumulent des expériences en cuisine, en salle et en gestion, tout en rêvant de leur propre affaire. Tous deux amateurs de sports d’hiver et de voyages, ils ont envie de s’éloigner des grandes villes pour profiter du grand air, et ce depuis bien avant la pandémie.
Épicerie fine et coin lounge
Lorsqu’il est enfin question de mettre leur plan à exécution, c’est dans la belle province qu’ils reviennent s’installer. « On voulait revenir au Québec pour la famille et les amis, mais aussi parce que la scène culinaire est beaucoup plus intéressante ici que de l’autre côté du pays », confie la jeune femme. Les Cantons-de-l’Est, région qu’ils ne connaissaient que très peu alors, leur apparaît pourtant l’endroit rêvé. La proximité de nombreux centres de skis, l’achalandage touristique l’été et les nombreux producteurs et artisans d’aliments, de vins et de bières du coin en font le terrain de jeu idéal pour y poser leur petit resto-caviste aux influences européennes.
« On a d’abord acheté une maison. On fait toujours tout à l’envers », rigole Céline Gomez. Ils sont installés depuis maintenant près d’un an, mais ce n’est qu’en septembre dernier qu’ils mettent enfin la main sur le parfait local, repéré quelques mois plus tôt. L’attente en valait la chandelle, car l’ancienne boutique d’antiquaire possède une terrasse avec vue sur la rivière Magog. « Quand on a entamé les travaux en septembre, tout était encore ouvert dans la région, alors ça s’est fait sans trop de complications... »
Comme le couple a déjà en tête de développer une épicerie fine et d’offrir quelques plats à emporter et du prêt-à-manger, il leur apparaît plutôt simple d’adapter leur projet à la situation actuelle. Ils ont certainement hâte de pouvoir enfin ouvrir les portes de leur salle à manger, où quelques chanceux pourront s’attabler au comptoir en érable qu’ils ont confectionné eux-mêmes et installé devant la cuisine ouverte. Un coin lounge, où il sera possible de prendre l’apéro assis dans de confortables canapés, meuble également l’espace lumineux. Les céramiques colorées et les arches en briques blanches ne sont pas sans rappeler les origines portugaises du chef, qu’il souhaite également refléter dans sa cuisine.
Quand la situation le permettra, le restaurant ouvrira ses portes pour le brunch et le souper 4 jours par semaine. Quelques services s’ajouteront pour la belle saison. « Malgré ce qui se passe, on est optimistes et confiants, on va faire tout pour que ça fonctionne. Sinon, on ne se lancerait pas dans ce métier-là ! »
(Crédit photo : Céline Gomez)
Pour suivre Au comptoir MarCel :
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