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Aki Sushi : « Les restaurants nous amènent notoriété et visibilité »

 
11 octobre 2017 | Par Pierre-Alain Belpaire

12 ouvertures en 2016. 14 inaugurations cette année. 16 ententes conclues pour 2018... À un rythme impressionnant, la bannière québécoise Aki Sushi poursuit son expansion. Et devrait atteindre sous peu le cap symbolique des 100 succursales. Le président et fondateur, Claude Guay, l’affirme pourtant : « Ce n’est qu’un début ! »
 
 
HRImag : Claude Guay, comment a débuté l’aventure Aki Sushi ?

Depuis ma jeunesse, je suis passionné par l’Asie, sa culture, sa gastronomie, son amour du détail, sa philosophie… En y voyageant, j’ai découvert les sushis. À cette époque, au Québec, seuls quelques restaurants en proposaient et souvent, à un prix exorbitant. On était à l’âge de pierre ! Mon idée était donc simple : parvenir à démocratiser le sushi, le rendre aussi populaire qu’accessible.

Par quel moyen comptiez-vous y parvenir ?

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Pour allier qualité et prix raisonnables, il me fallait un maximum de volume. C’est là qu’est née l’idée de m’associer avec des épiceries.

Pensiez-vous, en 2005, atteindre un jour le cap des 100 points de vente ?

Pour être tout à fait honnête, mon premier objectif était d’atteindre le cap des 50. Mais maintenant que la 100e succursale pointe à l’horizon, je vais revoir mes objectifs et viser le cap des 200.

Comment expliquez-vous le succès d’Aki Sushi ?

Ça repose principalement sur la formation des employés et la mise sur pied d’un bon réseau de franchisés. La qualité du produit et l’innovation sont, évidemment, aussi importantes.

Parmi vos 85 points de vente, on ne trouve que quatre restaurants ayant pignon sur rue (deux à Chicoutimi, un à Shawinigan et un à Trois-Rivières). Souhaitez-vous ouvrir d’autres restaurants ou préférez-vous vous concentrer sur les comptoirs à emporter ?

Il y a de la demande pour des restaurants ayant pignon sur rue, c’est certain. Que ce soit à Québec, à Montréal ou ailleurs, si une belle opportunité se présente, on va l’analyser. Les restaurants nous offrent une visibilité et une notoriété que l’on n’atteint pas aussi facilement avec nos comptoirs.

Que voulez-vous dire ?

Dans les supermarchés, nous sommes associés à Metro. Mais il est parfois difficile de faire comprendre aux clients que nous ne sommes pas qu’un emballage d’épicerie. Que nos employés bénéficient de formations pointues, que ce sont des professionnels, que nos produits ont la qualité de ceux servis dans des restaurants… Le fait d’avoir des établissements ayant pignon sur rue vient, en quelque sorte, répondre aux questions des consommateurs et nous aider en termes d’image.

Mais l’acquisition de nouveaux restaurants ne semble pourtant pas être votre priorité…

Non. Si l’occasion se présente, on l’analysera avec soin. Mais ma priorité, c’est d’augmenter rapidement le nombre de succursales et celui de nos franchisés, d’accroître notre présence sur tout le territoire québécois.

Et sortir de la province, est-ce l’un de vos objectifs ?

Pourquoi pas ? Nous sommes 100 % québécois aujourd’hui mais notre modèle pourrait parfaitement fonctionner ailleurs. En Ontario par exemple. Ou dans les Maritimes, même si Metro n’y est pas.

Vous avez développé deux autres bannières, Aki Thaï et Aki Tartare. Pourquoi ?

Parce que la demande était là et que cela suivait une certaine logique. Prenez les tartares : on travaillait déjà de magnifiques poissons pour nos sushis, passer au tartare était donc aussi simple qu’évident. Et la réponse des clients est, pour l’heure, excellente.

Comment imaginez-vous les prochaines années ?

Rien n’est gagné ! Nous allons encore devoir travailler fort, éduquer les consommateurs québécois, les rassurer parfois, les renseigner… Quand j’ai commencé, environ 30 % des Québécois étaient amateurs de sushis ; aujourd’hui, ils doivent être 70 %, peut-être 80 %. Il reste donc une certaine marge. À nous de ne pas baisser le rythme.

Pour suivre Aki Sushi :

Mots-clés: Québec (province)
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