125 ans de l’École hôtelière de Lausanne : Le diplôme avant tout !
Si l’École hôtelière de Lausanne est considérée par plusieurs comme la meilleure au monde, ce n’est pas le fruit du hasard ! Depuis 125 ans, l’établissement suisse gagne en notoriété en élevant ses standards au-dessus de la mêlée. Rigueur, savoir-faire et savoir-être sont trois éléments essentiels pour accéder à ce niveau d’excellence.
« On voit beaucoup de grands leaders de l’industrie hôtelière qui ont fait leurs études à Lausanne, tel Christian Clerc, CEO de la chaîne Four Seasons », raconte Xavier Gret, président directeur général de l’Association hôtellerie Québec, de retour d’une mission de promotion et de recrutement de stagiaires en Suisse.
La prestigieuse institution, doyenne des écoles hôtelières du monde, mise particulièrement sur le savoir-être des futurs diplômés. Cette notion, touchant aux qualités humaines et professionnelles de l’individu, pèse de plus en plus lourd dans la balance puisqu’un service à la clientèle hors pair est aujourd’hui la norme, tant ici qu’à l’étranger.
L’école lausannoise évolue toutefois dans un contexte totalement différent de la réalité québécoise. « Là-bas, on obtient un poste important grâce à la diplomation alors qu’au Québec, on peut y arriver en travaillant fort. Nous avons donc un équilibre à trouver : on vise à mieux professionnaliser notre secteur d’activité tout en ne mettant pas trop de barrières à cause des enjeux de main-d’œuvre. »
Une carrière à valoriser
L’établissement helvétique accueille une clientèle venue des quatre coins du monde. La sélection des candidats est extrêmement rigoureuse et l’enjeu de recrutement ne fait pas partie de l’équation. « En Europe, l’industrie s’est vraiment professionnalisée dans l’esprit des gens. Le métier est beaucoup plus valorisé qu’ici, déplore Xavier Gret. Par contre, l’ITHQ est très reconnu à l’international et on commence à prendre de l’amplitude. On doit cependant continuer de valoriser la profession et comprendre que ce n’est pas un simple travail d’été. Ça doit devenir un choix de carrière possible et reconnu. »
Satisfaite de sa mission de recrutement en Suisse, la délégation québécoise a recueilli pas moins de 250 curriculum vitæ auprès de potentiels stagiaires étrangers. « L’enjeu ? C’est l’immigration. On met beaucoup d’efforts sur ce dossier pour accélérer le processus législatif afin d’être en mesure de les accueillir. On a aussi un travail à faire auprès des jeunes et des orienteurs des écoles d’ici pour semer des graines dans leur esprit et leur faire comprendre qu’il y a de vraies carrières en hôtellerie. On va vraiment être plus présents à ce niveau-là maintenant. »
(Crédit photo : Facebook / École hôtelière de Lausanne)
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