11 anciens serveurs du Château Frontenac obtiennent gain de cause
D’anciens serveurs du Château Frontenac ont obtenu gain de cause contre leur syndicat qui les a mal défendus à la suite de leur congédiement, selon un tribunal, relate Radio-Canada.
En mai 2018, la direction du Château a licencié 16 employés pour avoir ajouté un pourboire sur la facture de clients du restaurant Place Dufferin, lors du déjeuner buffet. Quelques semaines plus tard, après la tenue de la rencontre internationale, le Château s’est entendu avec le syndicat pour réintégrer cinq travailleurs, après une suspension de trois mois.
Témoignant devant le Tribunal du travail, la directrice du département Talents et cultures du célèbre établissement a indiqué qu’il fallait « protéger la réputation du Château ». Selon Francine Gauthier, la direction a dû agir promptement dans cette affaire qui représentait, selon son témoignage, une menace à la réputation de l’hôtel à l’approche du G7.
Selon la preuve retenue par le juge Blouin, la pratique d’ajouter un pourboire au restaurant Place Dufferin était connue et tolérée depuis longtemps par la direction, ce qui aurait ouvert la porte à une défense pour les travailleurs. L’article de Radio-Canada mentionne que le syndicat n’a pas respecté son obligation de juste représentation, en abandonnant les griefs des plaignants, et permet donc aux 11 ex-serveurs de choisir un avocat de leur choix, aux frais du syndicat, pour défendre leurs griefs.
Me David Gervais, qui représente les ex-employés, indique qu’ils souhaitent tous retourner travailler pour l’hôtel emblématique de la ville de Québec. L’arbitre pourrait alors décider de remplacer leur congédiement par une suspension.
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(Crédit photo : Toby Maheux / Pixabay)