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Point de vue

Les temps changent (la restauration et les clients aussi) !

 
3 septembre 2015 | Par Robert Dion

Vous avez certainement entendu parler de la Journée des Restaurants (Restaurant Day), lors de laquelle monsieur et madame Tout-le-monde sont invités à ouvrir un restaurant dans leur cour, leur salon, voire dans le parc en face de chez eux. Une journée, puis on ferme ! C’est un peu à l’image de ce que la popularité des restaurants est devenue aujourd’hui : éphémère.

La nouvelle façon de consommer hors domicile (nourriture, boisson ou hébergement) change rapidement... à l’image du dernier appareil électronique qui, dès son arrivée sur le marché, rend tous les autres désuets. L’idée de fréquenter régulièrement le même restaurant où on est reconnu comme de la famille, tout comme à la maison, serait-elle maintenant dépassée ? Les consommateurs sont infidèles, aventuriers, plus érudits et particulièrement influençables. Or, les critiques et blogueurs font plus souvent l’éloge des restaurants récemment ouverts et des nouveaux chefs à la mode que celle des adresses établies depuis longtemps… Est-ce la fin des établissements classiques, proposant des menus traditionnels ? Seraient-ils remplacés par
de nouveaux restos avec un menu hyper spécifique et un décor à la mode ? Il semble que le second scénario l’emporte de nos jours.

Loin de moi l’idée de refaire le procès sur le contrôle du nombre de restaurants au Québec, mais il n’en demeure pas moins qu’il y a plus de restaurants au Québec qu’il y en avait il y a 15 ou 20 ans. Alors, comment peuvent-ils tous vivre (ou survire) ? En fait, plusieurs ferment aussi leurs portes : des anciens comme des plus récents, voire des tout nouveaux, certains ayant même été nommés « meilleur nouveau restaurant », « top » ou tout autre qualificatif de classement.

Rien pour aider la toujours plus présente rareté de la main-d’oeuvre. Mais ça, c’est un autre dossier… à suivre !

Photo : © Yves Laroche Photographe

 
 
Billet de la rédaction

Double vie

 
3 septembre 2015 | Par Redaction Carufel

Dans ma position, je le dis souvent, l’important est que je sois entourée de personnes qui en savent plus que moi. Et pas de fausse modestie ici. C’est vrai, je réussis à vous livrer de très intéressants magazines, mais si je ne pouvais compter sur des collaborateurs de qualité, il en serait tout autrement !

C’est ainsi que pour ce numéro, j’ai été très heureuse de recevoir l’article de Karine Bourget, consultante chez Horwath HT L, au sujet des hôtels proposant des complexes aquatiques intérieurs et de ce marché particulièrement florissant en Amérique du Nord (à lire en page 50). J’étais
encore plus fière de la compter sur notre équipe de rédaction lorsque j’ai pris connaissance du projet de complexe récréotouristique du Village Vacances Valcartier annoncé en juillet dernier et dont vous trouverez les détails sur hrimag.com.

Un magazine comme le nôtre, en 2015, se doit de mener une double vie et cet exemple en est une excellente démonstration. Dans un premier temps, assurer la livraison rapide de l’actualité via les plateformes électroniques que sont le Web et les réseaux sociaux, puis en faire une analyse plus
approfondie et la présenter dans le magazine imprimé.

Or, le papier a maintenant un alter égo de plus en plus populaire : le magazine virtuel. De double, la vie de l’actualité passe à triple. C’est d’ailleurs une transition que nous amorcerons en 2016, alors que certains numéros hors série vous seront proposés en version virtuelle exclusive.

D’ici là, bonne lecture et bonne rentrée !

Photo : © Louis Arthur

 
 
Personnalité HRI

Michelle Doré

Dynamo de l’hôtellerie à Québec

 
3 septembre 2015 | Par Marie-Carole Daigle

Elle est bien loin l’époque où le couronnement d’une carrière consistait à recevoir une montre en or après 40 années de loyaux services, assis sur la même chaise ! Par son parcours tout à fait atypique, Michelle Doré illustre parfaitement comment on peut réussir une deuxième, voire une énième carrière. Celle qui est à la fois propriétaire du Groupe Champlain et présidente de l’Association hôtelière de la région de Québec (AHRQ) affiche une énergie, une résilience et une créativité qui ne peuvent qu’inspirer tous ceux et celles qu’elle croise.

D’abord mère au foyer et secrétaire, puis notamment représentante des ventes dans une station radiophonique, entrepreneure en communications, responsable des relations publiques d’un quotidien et animatrice d’une émission de radio, Michelle Doré a occupé durant plus d’un quart de siècle divers postes n’ayant absolument aucun lien avec l’hôtellerie. C’est pour épauler son fils, désireux de créer dans le Vieux-Québec un lieu d’hébergement de type backpackers, qu’elle se retrouve en 2003 propriétaire de l’Auberge Place d’Armes. Avec elle à la barre, ce qui était à l’époque un hôtel 2 étoiles a été transformé en un établissement quatre étoiles qui figure au palmarès des 25 hôtels à visiter en Amérique du Nord, selon le magazine National Geographic Traveler. Mieux encore : moins de dix ans après ses débuts dans ce domaine, celle qui s’est lancée dans l’hôtellerie avec quelques décennies de retard sur ses concurrents est à la tête d’un complexe touristique comprenant non seulement cette auberge et son restaurant, Le Pain Béni, mais aussi l’Hôtel Champlain et l’Hôtel Jardin Ste-Anne, ainsi que la sandwicherie-crèmerie Le Saint-Crème, installée dans… un ancien musée de cire !

Dame Persévérance

À partir du jour où elle est tombée en amour avec l’emplacement et la beauté des pierres de son auberge, Michelle Doré s’y est consacrée corps et âme. Pas un pépin, pas un revers, pas une catastrophe, pas même un incendie ne l’ont détournée de son but : se démarquer en créant des hôtels de charme qui font honneur à la Capitale. « Je ne me laisse jamais arrêter », affirme avec aplomb cette femme de tête.

Non contente d’avoir créé une entreprise qui fait travailler une centaine de personnes, Michelle Doré a aussi pris son bâton de pèlerin au sein de l’AHRQ, laquelle regroupe 140 établissements hôteliers et 55 membres affiliés de la région de Québec et de la Rive-Sud. Après avoir commencé à s’y impliquer, elle en est devenue trésorière (On la nommait « écureuil en chef », c’est tout dire...). Lorsqu’on lui a proposé la présidence, elle a accepté. C’était la première fois qu’une propriétaire d’établissement indépendant accédait à ce poste. Entamant en juin dernier son troisième mandat, elle a rapidement établi ses chevaux de bataille, notamment le dossier de l’hébergement illégal. « Je n’ai rien contre l’économie participative de type Airbnb. Cependant, il faut encadrer ce volet économique de manière à ce que, en matière de réglementation, d’exigences de sécurité et le reste, tous se battent à armes égales. » Oups… il se pourrait bien que, une fois Michelle Doré sur l’affaire, ce dossier avance très, très vite, du moins dans la région de Québec !


Il serait trop long de nommer tous les organismes et comités auxquels Michelle Doré prête ou a prêté main forte. Mentionnons cependant qu’elle est actuellement présidente du conseil d’administration de la Fondation Bagatelle, qui veille à la conservation et mise en valeur du patrimoine bâti et architectural de Québec.


Photo : © Pascal Ratthé

 
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