Le Germain Ottawa, le nouveau défi d’Alex Kassatly
Le Germain Ottawa ouvrira ses portes d’ici quelques semaines dans la capitale fédérale. Installé au centre-ville dans un immeuble à usages multiples (accueillant également condos, théâtre et galerie d’art), l’établissement sera dirigé par un personnage bien connu du paysage hôtelier : Alex Kassatly. Passé notamment par le Château Frontenac ou le Manoir Richelieu, l’homme, qui compte quelque 35 années d’expérience, a également travaillé au sein de prestigieuses adresses en Chine, en Égypte ou à Dubaï. « Ce sera ma quatrième ouverture, confie-t-il en cachant difficilement sa joie. Pour l’heure, tout se déroule parfaitement. »
Heureux de travailler « pour un groupe familial, pour une compagnie canadienne », Alex Kassatly est ravi du nouveau défi qui s’offre à lui mais refuse de le comparer aux précédents chapitres de sa carrière. « Chaque bannière à son identité, sa manière de procéder, souligne-t-il. Même au sein d’un groupe hôtelier, une ouverture n’est pas l’autre. Il faut s’adapter à la ville où on s’installe, à la communauté locale, à l’histoire des lieux… Il faut prendre tous ces éléments en compte pour définir l’identité de votre établissement. »
Alors que le Groupe Germain possède déjà un hôtel ALT à Ottawa, le futur gestionnaire estime qu’on ne peut parler de concurrence directe. À ses yeux, l’association des ALT, plus « casual », et des Germain, plus « classiques », permet au contraire de toucher une clientèle plus large. « Ce sont deux produits différents, deux bannières distinctes au sein d’un même groupe, affirme-t-il. Dans une ville comme Ottawa, il y a clairement de la place pour ces deux concepts. Il faut voir cela davantage comme une force que comme un poids. »
Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, le véritable défi pourrait plutôt résider dans l’embauche de « perles rares ». Pour y parvenir, le groupe annonce la tenue prochaine d’une foire de l’emploi. « Je ne suis pas inquiet, tempère Alex Kassatly. On va chercher et trouver des employés talentueux, qui partagent notre philosophie. La connaissance, l’expérience, ça s’acquiert. Mais l’attitude, on l’a ou on ne l’a pas. C’est ça qu’on cherche, plus que des C.V. », lance-t-il.
Après avoir fait une pause professionnelle durant une trentaine de mois et en avoir profité pour obtenir un diplôme en photographie, l’hôtelier revient donc à ses premières amours. « Que voulez-vous ? Les vrais passionnés comprendront mon choix, sourit-il. Oui, les conditions sont parfois difficiles. Oui, les horaires sont contraignants. Oui, on travaille intensément. Mais quand on aime, on oublie rapidement ces quelques aspects négatifs. »
(Sur la photo : Germain Calgary)
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