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Point de vue

Mal bouffe, sors de ce restaurant !

Le procès des gras trans, des aliments frits, du sel, du sucre et de tous les ingrédients qui composent la malbouffe fait rage, et cela, dans tous les pays développés. Toutes les instances, qu’elles soient municipales, provinciales ou fédérales, s’approprient la lutte contre la patate frite ! Mais qui devrait être réprimandé ? Qui devrait légiférer ? La solution n’est pas simple… et les pistes de solution sont multiples.

 
5 décembre 2011 | Par Robert Dion

Pour voir plus loin, il faut partir du résultat : l’augmentation phénoménale de l’obésité, autant chez les jeunes enfants que dans la population adulte. Cette situation a un impact direct sur la santé et sur les coûts qui y sont reliés. Voilà une première raison pour que les gouvernements s’intéressent au problème.

Nous n’en sommes pas au début des mesures. Il y a d’abord eu toutes les tentatives d’élimination des gras trans des aliments transformés. Puis, de grandes villes, comme New York, ont réglementé le sel dans les aliments vendus aux restaurants. Et maintenant, le Danemark impose une taxe sur les aliments contenant du gras (il a été le premier, en 2003, à imposer une réglementation sur les gras trans). Plusieurs autres exemples précis pourraient compléter cette liste…

Mais attention, un burger avec des frites, c’est très bon et pas mauvais pour la santé. Le problème réside plutôt dans les ingrédients qui le composent, dans sa fréquence au menu et dans les quantités mangées.

Les restaurateurs ont un certain rôle à jouer dans la lutte contre l’obésité, mais ne devraient pas porter tout le blâme. Limiter l’accès aux jeunes dans des endroits névralgiques est certainement une bonne solution. Cependant, si vous utilisez des ingrédients plus sains, offrez des choix santé et que les fiches nutritives sont disponibles et exactes, vous aurez fait votre part. Le reste de la solution appartient aux consommateurs, et aux parents !

Joyeuses fêtes !

 
 
Personnalité HRI

Samy Rabbat

Réseauteur dans l’âme !

C’est avec un plaisir évident que Samy Rabbat cultive sa passion pour les gens, le vin et le domaine des HRI. Attachant et volubile, ce grand spécialiste du vin est l’éditeur d’un site Internet réputé et un réseauteur particulièrement efficace !

Par Hélène Demers

 
5 décembre 2011

Né en Égypte, Samy Rabbat vit d’abord dans différents pays : Côte d’Ivoire, Ghana, Liban et Iran. Par ses fonctions, son père multiplie les réceptions à la maison. Samy Rabbat développe donc très tôt le goût de la convivialité… et du réseautage. « C’est génétique chez les Orientaux, soutient-il. Et j’ai aussi beaucoup appris en observant mon père. » Il a 11 ans quand sa famille s’établit au Québec, en 1965. À l’adolescence, inspiré par les grands hôtels qu’il a connus dans son enfance, il étudie en gestion hôtelière. Il sera l’un des premiers diplômés de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ) en 1976. « J’y ai passé les plus belles années de ma jeunesse. C’est là que j’ai appris à me connaître et que j’ai découvert ma passion pour le bar et le vin. »

Il amorce sa carrière à l’hôtel Méridien comme bagagiste et concierge, travaille ensuite à la réception, puis aux ventes… un véritable terrain de jeu pour lui. Il sera aussi représentant aux États-Unis. « J’y ai rapidement appris l’anglais, mais aussi comment travaillent les Américains… fabuleux ! » Il y rencontre également des mentors dont l’aide s’avérera inestimable. En 1979, Samy Rabbat devient représentant des vins. Or, sa passion et sa vision lui occasionneront quelques… licenciements. « La seule entreprise qui ne m’a pas mis à la porte, c’est la mienne ! lance-t-il en riant. Je suis très exigeant envers moi-même et envers les autres. Je ne m’entoure que de gens professionnels et de qualité ; c’est ma marque de commerce ! » Ainsi, en 1989, il fonde sa propre agence de représentation des vins : Restovin International. Sa contribution sera considérable et reconnue jusqu’en France, où il sera nommé chevalier du mérite agricole, en 2005.

Cette même année, Samy Rabbat entreprend l’envoi électronique de nouvelles sur les HRI et l’industrie du vin. « La communication était inexistante entre les producteurs de vin, les représentants, les succursales… Je voulais agir comme un levier. Mes 15 destinataires étaient mes concurrents, mais je les voyais plutôt comme des collègues. » En 2008, il lance officiellement son site, Samyrabbat.com, et décide de s’y consacrer entièrement dès l’année suivante. Il ferme donc Restovin International et ouvre Topcom, qui gère son site et ses activités comme conférencier sur la rentabilité et le réseautage. Le site Samyrabbat.com offre un condensé d’information sur le vin, la restauration et l’hospitalité. Cet incontournable de l’industrie jouit d’une forte visibilité : 4 000 abonnés reçoivent l’infolettre hebdomadaire, et des partenaires privilégiés se sont joints au site. Il offre un service très efficace, notamment pour ceux qui cherchent un représentant ou un emploi. En six ans, jamais l’envoi des infolettres n’a été interrompu. « Mais ça prend une discipline de fou ! » admet-il. À l’occasion, il rédige aussi une chronique dans planete.qc.ca, mais il consacre la majorité de son temps à gérer son site, à tisser des liens entre différents acteurs du milieu et à assurer un suivi rigoureux. « Je suis en mode réseautage 24 heures sur 24 ! » reconnaît-il. Il se passionne aussi pour la… numérologie. « Cela me permet de mieux comprendre les gens que je rencontre ! » Il va sans dire que toute personne du domaine des HRI gagne à connaître Samy Rabbat !

 
 
Personnalité HRI

Gabrielle Fontaine

La passion d’apprendre… chaque jour !

C’est en suivant sa première passion, la planche à neige, que Gabrielle Fontaine a en a découvert une autre : la cuisine. Depuis, elle surfe entre ses deux coups de coeur !

Par Hélène Demers

 
5 décembre 2011

Cette Tremblantoise de 21 ans ne savait toujours pas dans quel domaine diriger sa carrière à la fin de son secondaire. Aussi est-elle partie quelque temps à Whistler, en Colombie-Britannique, pour pratiquer la planche à neige et apprendre l’anglais. Pour gagner sa vie, elle a travaillé dans un restaurant de fine cuisine, d’abord comme plongeuse. « J’ai travaillé avec des passionnés de cuisine et leur enthousiasme était contagieux. Peu à peu, ils m’ont montré des petites choses et m’ont donné le goût d’en apprendre davantage », relate Gabrielle Fontaine au téléphone, quelque part entre Whistler et Québec.

Gabrielle décide ensuite de tenter sa chance à l’École hôtelière des Laurentides (EHDL), à Sainte-Adèle, pour le diplôme d’études professionnelles (DEP) en cuisine. Depuis toujours, elle déteste l’école. Toutefois, la nouvelle formule alternance études et travail lui va à ravir. Chaque semaine, Gabrielle étudie quatre jours, puis en travaille trois au Grill Saint-Georges, à Mont-Tremblant. De toute évidence, la cuisine offre à Gabrielle un terreau fertile pour voir fleurir ses qualités : sa grande minutie, son sens de l’organisation, son esprit d’équipe, sa persévérance, son dynamisme… et sa joie de vivre communicative ! Si bien que ses enseignants la remarquent. Les chefs enseignants Robert Cholette et Dominique Louineau, entre autres, la suivront de près et l’encourageront à se dépasser. « Ils ont décelé en moi des forces que j’ignorais. Ils m’ont beaucoup poussée. C’est grâce à eux si j’ai participé à des compétitions et que j’ai réussi à me surpasser. » Résultat : en 2010 et en 2011, elle a reçu le trophée de la relève Roger Szor, décerné chaque année à un élève de l’EHDL qui a su se distinguer, une reconnaissance qui l’a doublement touchée ! Gabrielle fait ensuite une attestation de spécialisation professionnelle (ASP) en cuisine du marché. « Ce programme était passionnant… j’ai adoré ! Nous devions faire preuve d’une grande créativité pour créer des recettes à partir d’ingrédients précis du marché. Cet aspect créatif me ressemble tellement ! » Ce qui plaît aussi beaucoup à Gabrielle, dans la cuisine, c’est qu’on en apprend toujours un peu plus chaque jour. « Même les chefs expérimentés me l’ont confirmé ! » se réjouit-elle. Voilà donc des points positifs qui l’aideront à surmonter les difficultés inhérentes au travail en cuisine : les longues heures, souvent en station debout, et la chaleur en été.

Après avoir terminé ses études à l’EHDL, en mai 2011, Gabrielle a de nouveau mis le cap sur Whistler ; elle y est pour un an. Quand elle ne surfe pas sur les pentes enneigées, elle s’active dans les cuisines du restaurant Aura de l’hôtel Nita Lake Lodge. « Nous cuisinons pour le restaurant et pour des banquets. C’est un lieu de travail passionnant et enrichissant : tout est fait maison, de A à Z. Nous avons même notre propre jardin ! » Après Whistler, Gabrielle souhaite voyager et choisir ses destinations en fonction de ses passions : la planche à neige et la cuisine, bien sûr. Prochaine escale ? Le Chili. « Jusqu’à la trentaine, j’aimerais parcourir le monde pour apprendre à connaître différentes cultures. Ensuite, je pourrai ouvrir mon propre restaurant grâce à tout ce que j’aurai appris ! » Voilà un bien délicieux projet de vie !

 
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