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À plein gaz !

Avez-vous reçu votre première facture incluant une surcharge de carburant en raison de l’augmentation du prix du pétrole ? Si ce n’est pas le cas, ça ne saurait tarder, car de plus en plus de distributeurs et d’entreprises de notre secteur ont commencé à le faire.

 
12 août 2008 | Par Robert Dion

Qui peut les blâmer ? Nous ne sommes certainement pas la première industrie à le faire. Et dans un milieu aussi compétitif que celui de l’alimentation où tous se battent sur de petites marges de profits tout en ayant à coeur la qualité du service, les augmentations pour compenser le prix du pétrole aident les entreprises à survivre. Certaines l’ont inclus dans leur prix, mais d’autres, par souci de transparence, l’indiquent noir sur blanc, ce qui aide à mieux faire comprendre où le bât blesse.

Une tendance qui se dessine conséquemment à l’augmentation du prix du pétrole est que les clients hésitent avant de se déplacer très loin de leur résidence, que ce soit pour les projets de vacances aussi bien que pour une sortie au restaurant à l’autre bout de la ville. Maintenant, chaque déplacement compte, pour eux.

Que faire ? Malheureusement, vous ne pouvez livrer ou servir vos repas par Internet. Et les clients, s’ils ont décidé de se déplacer chez vous, ne voudront pas débourser beaucoup plus !

Où cela va-t-il s’arrêter ? Personne ne le sait, mais si on se compare, on peut dans certains cas se consoler. En effet, dans certains pays d’Europe, l’essence est à plus de 2 $ le litre depuis longtemps. Et, à ce que je sache, les Français mangent encore au restaurant et le prix de leurs produits de base a augmenté également.

Et si c’est vous qui devez livrer la marchandise, qu’avez-vous décidé de faire ? Augmenter le prix de la livraison, rendre la livraison payante, si elle était gratuite auparavant, ou exiger des frais supplémentaires ? J’ai consulté quelques restaurateurs qui offrent la livraison et qui ont ajouté des frais à leur facture et il ressort de ces témoignages que très peu de clients ont protesté devant le montant à acquitter. Certains ont même émis des commentaires selon lesquels ils comprenaient que les restaurateurs exigent ces frais. Le service de livraison de certains restaurants étant fortement ancré dans les habitudes de la clientèle, ces derniers n’auront sans doute pas le choix d’ajouter des frais plutôt que d’éliminer le service.

En ce qui concerne l’industrie touristique, qui a dit qu’on ne pouvait pas « payer » nos clients pour qu’ils viennent chez nous ? Je ne prétends pas que là réside la solution, mais quelques établissements ont déjà pris ce chemin. Au Témiscouata, par exemple, un établissement d’hébergement offre de payer le kilométrage des clients selon la durée de leur hébergement. Qui sait, peut-être qu’une carte fidélité offrant des rabais d’essence pourrait vous amener une nouvelle clientèle... C’est en ces temps difficiles qu’on doit redoubler d’ardeur, d’innovation et d’analyses de coûts pour éviter la catastrophe. Ne dormez pas au gaz !

 
 
Personnalité HRI

Claude Labonté

De la restauration rapide aux Restos Quartier DIX30

La première chose qui frappe quand on téléphone à Claude Labonté, c’est sa grande accessibilité. Même s’il est un homme très occupé, il n’est pas rare qu’il soit au bout du fil en cinq secondes. Si on s’en étonne, il répond qu’il se fait un devoir de traiter immédiatement les situations qui se présentent à lui, qu’il essaie de mettre le moins de gens possible entre ses relations extérieures et lui, et aussi entre ses employés et lui. « Je suis au service de mes employés et de l’industrie, résume-t-il. La porte est ouverte, je suis disponible 24 heures sur 24 ». Une philosophie qui n’est peut-être pas étrangère au succès de celui qui a été le plus important franchisé Burger King au Canada.

 
12 août 2008

Claude Labonté a abordé la restauration par hasard il y a près de 35 ans. Alors étudiant en techniques administratives, il assiste à une fête au McDonald’s de St-Jean-sur-Richelieu, où travaillait celle qui allait devenir son épouse – et qui l’est toujours d’ailleurs. C’est lors de cette soirée que le directeur général de la chaîne lui offre le poste de gérant de succursale. Gravissant les échelons, il accède au poste de gérant de district dans l’entreprise où il travaillera quelque huit ans. Puis, à l’aube des années 1980, un défi se présente à lui avec la chaîne de cafés bistros A.L. Van Houtte, dont il développera les 50 premiers établissements. Dans les années 1990, il mènera lui-même sa barque en exploitant deux restaurants indépendants, puis fera une demande pour devenir franchisé de Burger King. Il développera par la suite 26 restaurants en tout sous cette bannière.

Le jour où nous l’avons interviewé, le 16 mai dernier, M. Labonté effectuait un changement important dans sa vie de restaurateur. Son associé Jean-François Breton et lui venaient de se délester de plus de la moitié de leurs restaurants Burger King en les vendant à la chaîne. De quoi laisser aux deux hommes un peu plus de temps et d’énergie pour diriger leurs nouveaux bébés du Quartier DIX-30. Un quartier, il faut le dire, dont le promoteur est Devimco, une compagnie coprésidée par Jean-François Breton.

Le Quartier DIX30, c’est ce jeune secteur commercial de Brossard inspiré du modèle américain de Lifestyle Center. Dans l’entreprise Restos Quartier DIX-30, M. Labonté est le capitaine du développement de tout le volet restauration de l’endroit. Il s’assure notamment de la cohérence et de la diversité de l’offre de restauration du quartier. MM. Breton et Labonté détiennent d’ailleurs plusieurs restaurants haut de gamme dans le lot : L’Aurochs, Cumulus et Tomate Blanche, en plus d’un autre à venir cet automne. Des restaurants qui misent sur l’authenticité des mets qui y sont servis. « Toute la cuisine de nos restaurants est sans gras trans et faite tous les matins avec de la nourriture fraîche », indique fièrement M. Labonté. De plus, les établissements ont pour directeur général nul autre que François de L’Étoile, qui a été président de Burger King Canada pendant sept ans. Déjà, le Guide Debeur a octroyé 4 étoiles au restaurant l’Aurochs, qui est ainsi devenu le restaurant le plus étoilé du secteur de la Rive-Sud de Montréal.

Bien qu’il soit très heureux des succès des entreprises qu’il exploite, M. Labonté dit accorder la plus grande importance à la réussite de ses deux enfants, qui sont tous deux présentement en Europe et qui développent leurs connaissances du monde et des langues étrangères. Sa fille, qui vit en Italie, étudie dans le domaine de la mode en langue italienne, alors que son fils a suivi ses traces : après avoir terminé une maîtrise en management et en finance en langue allemande, il travaille comme responsable des achats pour les cuisines du Paddock Club, exploité par le géant danois des services alimentaires DO&CO, un travail qui l’amène dans les courses de Formule 1 du monde entier. Le jeune homme doit travailler pour cette entreprise pendant au moins deux ans et après... on verra !

À la barre de Restos Quartier DIX30 et de ses sept succursales Burger King restantes, Claude Labonté, à 53 ans, se voit loin de la retraite. S’il se donne parfois le droit de larguer les amarres pour s’adonner à la voile au Lac Champlain ou dans les Îles Vierges, c’est pour revenir au poste l’esprit encore plus clair et s’attaquer à de nouveaux projets, comme ce rêve qu’il caresse d’implanter des restaurants à l’étranger. Même s’il sait bien qu’il n’a pas le contrôle sur les événements futurs, il ne cache pas qu’il aimerait beaucoup que son fils fasse partie de la réalisation de ce rêve et assure une continuité à son oeuvre.

En attendant, il ne tarit pas d’éloges pour les équipes avec qui il travaille, tant chez Burger King que dans les établissements haut de gamme de Brossard. Convaincu que le capital humain constitue la base du milieu, il croit qu’il faut redonner leurs lettres de noblesse aux métiers de la restauration. Par ailleurs, l’une des choses qu’il déplore le plus dans l’industrie, c’est que n’importe qui s’improvise restaurateur : « On a plein de gens qui viennent gaspiller l’industrie ». Car, croit-il : « Être restaurateur est une vocation ! »

 
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