Burger King plaide coupable à des accusations de publicité illégale
Burger King a dernièrement plaidé coupable pour avoir fait de la publicité illégale destinée aux enfants. C’est la Coalition québécoise sur la problématique du poids qui avait dénoncé les pratiques du restaurateur en 2007 auprès de l’Office de la protection du consommateur (OPC) concernant les jouets à collectionner gratuits à l’achat d’un repas pour enfants. La chaîne de restauration rapide a donc plaidé coupable aux six chefs d’accusation qui pesaient contre elle, totalisant des amendes de 12 000 $.
Après Saputo (muffins Igor), General Mills (céréales Lucky Charms) et P2P (campagne publicitaire des muffins Igor), il s’agit d’un quatrième plaidoyer de culpabilité enregistré en moins de quatre mois relativement à l’interdiction de faire de la publicité commerciale destinée aux moins de 13 ans. McDonald’s est également poursuivie par l’OPC pour les mêmes motifs. La date du procès sera fixée sous peu.
Rappel des faits
Les accusations portées par l’OPC contre Burger King visaient les messages publicitaires insérés dans des jouets à collectionner gratuits à l’achat d’un repas pour enfants. À l’achat de bouchées de poulet, l’enfant recevait un sac promotionnel contenant une figurine ainsi qu’un dépliant explicatif et un autre jouet contenu dans la figurine, le tout identifié à la marque Burger King.
Burger King était également accusée d’avoir fait de la publicité accordant plus d’importance au jouet remis à l’achat de bouchées de poulet qu’au menu lui‐même, et ce, sur des affiches promotionnelles ainsi que sous l’onglet « Enfants » de son site Internet www.burgerking.ca. Pour ces accusations, Burger King a signé un engagement volontaire à respecter cette disposition de la Loi, ce qui a mis fin aux procédures judiciaires.
Photo en tête d’article : Une des figurines offertes aux enfants par Burger King accompagnée d’un dépliant promotionnel destiné aux enfants